Cela fait plus d’un mois que nous sommes confinés au Pérou. Nous avions une routine de confinement. Nous sortions que pour le nécessaire et nous appliquions les consignes de l’état péruvien.
Un mois sans rencontres, sans pouvoir se déplacer à vélo, sans bivouac, sans lever de soleil près de la tente… L’aventure en prend un coup et impossible de planifier quoi que ce soit pour la suite.
Desinfection de la rue Desinfection de la rue Port du masque obligatoire Les militaires en contrôle
Depuis le 13 avril, le Pérou annonce la fermeture de son espace aérien à compter du 22 avril pour une durée indéterminée. On apprend quelques jours plus tard qu’un dernier vol est prêt à partir justement le 22 avril de Lima.
Nous avons donc longuement réfléchi à notre situation et pris le temps d’analyser les différentes options.
On aurait pu rester au Pérou. Mais avec notre visa touristique, on nous aurait demandé de sortir du pays à un moment. Impossible d’avoir des consignes à ce stade de la part de la migration.
On aurait pu aller dans un autre pays. Pour y faire quoi, comment, sous quelles conditions ? Trop de questions sans réponses…
De toute évidence, la solution la plus sage, bien qu’elle soit difficile à prendre, est de retourner en France.
Il n’est pas concevable de voyager avec un virus qui nous menace au quotidien et nous empêche d’être libre. Il est également hors de question de mettre notre santé en danger.
Nous allons donc attendre que la situation s’apaise avant de reprendre les routes du Monde.
Nous profitons de ce changement de cap pour revoir notre équipement et notre itinéraire. Ce sera également l’occasion de se ressourcer auprès des siens ( bien sûr en appliquant les gestes barrières et dans le respect des consignes de l’état ).
Nous nous sommes engagés dans un voyage et notre détermination est inchangée. Nous continuerons le tour du Monde à vélo et nous irons au bout ! L’aventure Hey Bro se poursuit 😉
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Prenez soin de vous et de vos proches 🙂
“Certains pensent qu’ils font un voyage, mais en fait c’est le voyage qui vous fait…ou vous défait”
Nicolas Bouvier dans l’Usage du Monde
