Voyage entre le 18 et le 28 novembre 2019
On a commencé à apercevoir le lac en Bolivie avant de rejoindre Achacachi sur notre grande descente on pouvait apercevoir ce fameux lac à 10 km de nous.
Depuis le temps qu’on en parle ! C’est l’un des plus grands lacs d’Amérique du sud à 3810 mètres d’altitude et c’est le plus haut lac navigable du monde. On est surpris de voir autant de végétation à cette altitude. On croise beaucoup de villages qui vivent principalement de la pêche et de l’agriculture.
Nord ou Sud du lac
On est passé au Nord du lac. Bien que la partie sud soit plus réputée et très certainement plus symbolique on a favorisé le Nord. On aime bien la tranquillité et la simplicité des rencontres.
Sortie de la Bolivie
Notre première journée pour rejoindre le lac est difficile, le vent se bat avec nous. Et en fin d’après-midi il se met à légèrement pleuvoir heureusement la municipalité de Puerto Carabuco a bien voulu nous accueillir. On a donc dormi dans un bureau administratif au chaud.
Le 19 novembre 2019, en fin de matinée on arrive à Puerto Acosta, c’est dans ce petit village que nous sortons officiellement de la Bolivie. On attend le responsable dans une petite maisonnette et il tamponne notre passeport. Nous sommes administrativement sortis de la Bolivie.
Maintenant il faut physiquement entrer au Pérou et ça se gâte. La route se transforme en chemin et ça monte à plus de 10%. On s’accroche c’est difficile mais on y est presque.
Une fois en haut, on se rend compte que nous sommes à la frontière par le changement de revêtement. On passe d’un chemin compliqué à une très belle route en lacets et en descente.
On arrive le coeur léger à Tilali pour faire notre entrée dans le pays.
C’est la fête au village
Et ça commence très bien. Il y a une grande fête organisée dans le village. On reste 2 jours pour s’organiser et profiter de cette fête. «Virgen de los Remedios» (Sainte Vierge des Remèdes). Elle se passe autour de la place des Armes. C’est une grande place carrée.
Il y avait un orchestre composé d’une trentaine de musiciens jouant des airs péruviens. On peut voir des femmes en habits traditionnels dansant en groupe autour de la place. Il y a également des hommes avec des déguisements. C’est très sympathique. Avec nos têtes de touristes beaucoup de personnes nous ont demandé de venir avec eux pour boire un coup.
Il y a de la bière absolument partout. Pour partager une bière ici ils te tendent la bouteille et tu attends que le précédent ait bu son verre (ça va généralement très vite) ensuite il te donne le verre et tu te sers à boire avant de passer la bouteille à ton voisin puis tu bois ton verre. Tu passes le verre à ton voisin et ça tourne ça tourne !
Le soir venu nous nous sommes éclipsés. L’alcool a pris le dessus sur la place…
¿ Que dice ?
On a du mal à comprendre les Péruviens pour le moment. Leur espagnol varie légèrement des Boliviens et ils parlent un peu plus vite.
Il y a plusieurs langues parlées au Pérou. On a l’espagnol qu’on appelle également le castillan (84% de la population du pays), le quechua (13%) l’aymara (2%) et bien d’autres langues mais voici les 3 principales. Ici autour du lac, on parle généralement le castillan mais on peut rencontrer des personnes parlant uniquement l’aymara. Globalement ici, ils parlent tous Aymara et Castillan.
Huancané
Au soleil levant on prend la route ! On est maintenant très proche du lac. Quand le soleil se pointe les couleurs avec la réflexion du lac sont encore plus brillantes. Le lac a la couleur de l’océan un bleu foncé profond. On a l’impression d’être au bord de la plage.
On continue de croiser des villages colorés, charmants et sympathiques.
Le prix des hôtels n’est pas cher du tout. On s’est fait avoir à Tilali c’était notre premier alojamiento.
Mais dès Moho on paye 10 soles la nuit pour 2. Ce qui représente 2,7€ pour dormir. A ce prix, il y a une simple pièce avec un lit qui généralement ne fait pas rêver. Il nous arrive de dormir sur le sol avec nos affaires de bivouac.
La première grande ville que nous croisons c’est Huancané. on peut y récupérer des sous et des cartes SIM pour nos téléphones.
C’est une ville très charmante avec de belle rues. On en profite pour visiter un peu et s’y reposer.
Uros
Le jour suivant on se rend à Capachica. Sur la route on peut voir des agriculteurs en pleine plantation de pommes de terre. Ils travaillent sans machine motorisée. Un travail qui semble bien prenant et difficile. Ils font ça en famille.
On reste quelques jours à Capachica pour aller visiter les îles flottantes où vivent les Uros ceux qui vivent sur des îles flottantes. Celles-ci sont fabriquées à partir de jonc Totora. Le tourisme y est très important.
On démarre notre visite en bateau pour se rendre sur un des iles. On y trouve quelques petits logements occupés par une grande famille.
On y apprend comment est la vie à l’époque sur les îles avec le système de troc en ville, la pêche, la vie en communauté… Une manière de vie très intéressante et ancienne. Une île est dédiée à l’école pour les enfants par exemple. C’est étonnant de se dire que des gens vivent sur ce type d’habitation mais après tout pourquoi pas. Et de toute manière à l’époque, ils n’avaient pas le choix.
Après quelques renseignements sur internet, on y apprend que la vie sur les îles existent aujourd’hui principalement pour le tourisme. La visite est tout de même très intéressante puisque ça représente un musée vivant extérieur.
Notre route continue vers Juliaca pour ensuite entrer dans la région de Cusco ! Le Pérou ça commence très bien.
Le point de vue d’Alice via sa page Facebook Alice à vélo avec La fête de Tilali.