Téléphériques
C’est parti ! On part de La Paz à partir de 3362 mètres d’altitude ! On achète sur la route les derniers petits manques en nourriture pour ensuite prendre le téléphérique.
Nous étions dans la zone sud de la capitale.
On a 3 téléphériques différents à prendre, le premier est à 3282 mètres d’altitude… Une petite difficulté entre chaque changement de ligne du à l’encombrement des vélos mais on s’en sort bien notamment grâce à l’aide du personnel. On arrive à 3705 mètres d’altitude.
Cette solution nous évite de traverser La Paz à vélo qui se montre très dangereuse et absolument pas intéressante.
Infos pratiques
Le téléphérique de La Paz, c’est la solution pour visiter la ville ! On a été très surpris de l’état des rames qui sont très propres et de la qualité de service. La vue sur la capitale est absolument étonnante et originale. Le prix du billet est également très accessible. On a dû faire l’ensemble des lignes pendant notre séjour touristique.
Les liens
Il y a également les minibus qui passent partout en ville. C’est l’équivalent des bus de chez nous mais en version light 😉 Le prix est généralement de 2 bolivianos (30 centimes). ils s’arrêtent n’importe où sur demande et pour savoir où il se rend, il faut lire les destinations sur le pare-brise. Bon ok ! Il y a beaucoup de destinations et il faut bien préparer sa sortie avant d’y entrer la première fois 🙂
Pour terminer, il y a également des taxis. C’est le transport le plus cher comme en France mais son prix reste largement en dessous des tarifs parisiens !
Le chemin vers la route de la mort
On se retrouve donc au Nord de la capitale. C’est dimanche, il y a quelques marchés locaux et manifestations concernant les élections à venir. On continue de grimper, dans une côte constante jusqu’à 4650 mètres d’altitude. On quitte La Paz tranquillement en observant le trafic diminuer au fil des kilomètres.
On s’arrête manger dans une petite cantine. A la carte un seul plat le classique riz poulet.
On progresse sur un grand axe la “F3” une route plutôt large est tranquille. On peut observer la vallée à droite qui montre qu’on sort de la ville.
Le vent en fin de journée devient violent et on finit par s’arrêter à un barrage hydraulique ou le gardien nous laisse dormir dans une petite pièce.
Le lendemain, on part tôt pour terminer la côte, mais une fois au sommet il se met à grêler. On accélère pour trouver refuge près des gardiens du centre d’information touristique à l’entrée du trail El Choro. La précipitation finit par s’éloigner dans l’après-midi et on peut reprendre la route. Le ciel reste menaçant et on se prépare au pire avec des solutions de logements sur la route. Il y a beaucoup de brouillard en partant. La pluie tombe par moments mais ça reste léger. On est en descente et on est pris par le froid. En 10km, on perd 500 mètres de dénivelé et les températures remontent. La végétation se montre, on entend des insectes et des oiseaux. Une révolution d’odeur et de bien-être refait surface. On se ressent en harmonie avec ce qui nous entoure. On a atteint le début de la route de la mort.
La Ruta de la Muerte
Avant d’entrer sur le chemin, il y a quelques petits commerces pour acheter de la nourriture et eau. (Quelques autres occasions sont présentes durant la descente)
Ce soir-là, on campe aux abords du chemin en espérant que le lendemain soit dégagé.
Au réveil, c’est très couvert mais en arrivant un peu plus bas à Chuspipata ça se dégage un peu. Ce dernier petit village dispose de quelques infrastructures pour se loger et se ravitailler un peu. Il y a également un magnifique point de vue sur la route de la mort le top du top ! A notre passage rien n’est ouvert, on peut seulement se ravitailler en eau. Je ne sais pas si ce lieu est encore “ouvert”.
Avec notre chargement la descente fut lente et profitable. Pas de mise en danger à notre allure. On est même surpris des informations de sécurité qui sont le long de la route.
Certaines personnes doivent aller très vite en VTT.
On a pu s’arrêter très souvent pour profiter des vues exceptionnelles que nous offrent la nature. Cette route est incroyable.
Le petit bémol, c’est un péage complètement inutile sur lequel on tombe en route. En échange de quelques bolivianos on peut continuer la route…
Ce chemin est devenu une attraction touristique et on ne paye pas pour une amélioration de la route!
Une fois en bas, il y a le petit village de Yolosa où il est possible de dormir.
La route de la mort est très intéressante à faire par ses propres moyens, il n’y a pas grand danger à vélo. Le faire avec une agence offre la possibilité de le faire avec un VTT et doit rendre l’expérience encore plus envoûtante. Certains passages sont vraiment chouette mais pour le savoir je vous invite à y aller.
Infos pratiques
La route de la mort porte ce nom car elle fut l’unique route dans cette région avant la création de la ruta F3. Beaucoup de véhicules sont tombés dans le ravin. Cette route fut une des plus mortelles du monde.
Maintenant on voit uniquement les voitures d’agences spécialisées dans la descente de la route de la mort en VTT. On en a rencontré une bonne cinquantaine de vélos pendant notre descente. C’est une attraction touristique à part entière. Dans La Paz, il est possible de trouver des agences pour s’organiser la descente dans la journée. Dans notre cas, nous allons à Caranavi la capitale du café !
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