TOTAL : 20 555 km
🟩 Amazonie
Quelle claque ! Une forêt à perte de vue, un rêve d’enfant qui se réalise. L ‘ A M A Z O N I E à vélo. Fini les virages dans les montagnes et bonjour les lignes droites avec comme image de fond : des arbres. On a repris contact avec la nature et pas n’importe laquelle. Une nature sauvage où il n’est pas rare de croiser des serpents, araignées et de nombreux oiseaux. Nous avons traversé des rivières couleur ocre. Ça n’est plus un rêve, c’est du réel. On s’est introduit dans une partie de la Bolivie plus pauvre encore et ça nous a marqués.
Quelques points plus compliqués à gérer quand même : les moustiques, les mouches, la chaleur et l’humidité. Mais on a vite oublié ça, enfin quand on ne roulait pas entre 14h et 16h, pour laisser de la place à ce que nous avons vécu. Nous avons pédalé dans l’une des plus grandes forêts du Monde.
Manifestation Manifestation Manifestation
⚠️ Manifestation
De nombreuses manifestations ont éclaté en Bolivie à la suite de la démission du président Evo Morales, exilé au Mexique. Nous n’avons pas tellement subi ces tensions puisque nous sommes loin des grandes villes. Mais à 30 km avant notre ville d’arrivée, Rurrenabaque, nous sommes tombés sur un barrage. Une belle montagne de terre qui est venue bloquer les voitures et les camions, avec les ravitaillements pour les villes et villages. Nous sommes passés tranquillement avec nos vélos et avons aperçu un deuxième barrage à 200 m. Des gens au milieu nous ont salués et c’est en nous dirigeant vers le deuxième barrage qu’une dame nous a interpellés. Elle nous a demandé nos papiers, a commencé à fouiller nos sacoches et un homme, bourré, a expliqué à Kevin qu’en tant que Bolivien il pouvait nous demander n’importe quoi… La tension est redescendue et nous avons pu finir notre journée en arrivant à Rurrebanaque, sous la chaleur, bien entendu.
Rurrenabaque Rurrenabaque Rurrenabaque Rurrenabaque Rurrenabaque
ℹ️ Rurrenabaque
Une ville touristique qui nous a reconnectés avec la société. C’est dans ces moments-là qu’on se dit que nous vivons avec les locaux. Quand on se reconnecte avec des touristes qui nous rappellent notre continent. Ça fait du bien de temps en temps, mais il ne faut pas que ça dure trop longtemps. On se sent vite en décalage avec notre manière de voyager et probablement notre durée de voyage.
Rurrenabaque est un arrêt important pour nous. C’est à partir de là que nous allons nous enfoncer dans cette forêt amazonienne, la question est de savoir comment ?
La situation politique en Bolivie est dangereuse, de nombreux morts dans le pays. Il faut redoubler de prudence et la portion de route que nous voulons emprunter n’a pas bonne réputation.
Sur la route, nous avions évoqué l’idée de trouver une pirogue pour descendre le Río Beni, sans trop savoir si c’était possible… C’est sur cette dernière option que nous avons commencé notre enquête le lendemain matin ! La mission : trouver une pirogue !
Migration Migration
🛃 Migration
L’Homme est libre… ah bon ? Triste réalité, mais nous devions nous dépêcher pour quitter ce pays extraordinaire. Comme dans de nombreux pays, nous sommes limités dans le temps. En Bolivie, c’est 30 jours, sauf si on demande 30 jours supplémentaires tous les 30 jours avec un maximum de 90 jours sur un an. C’est terrible, ce genre de formalité quand on voyage à vélo, et chaque jour supplémentaire sera facturé et réglable à la sortie du territoire.
Voilà où notre passeport nous limite !
Descriptif de la semaine :
#308 – Villa Cascada – Yucumo – 48 km – 597 m de dénivelé – Auberge
#309 – Yucumo – Collana – 50 km – 79 m de dénivelé – Hébergés
#310 – Collana – Rurrenabaque – 58 km – 138 m de dénivelé – Bivouac