TOTAL : 19 547 km
🚴♂️ Premier Coup de pédale
Nous y sommes enfin arrivés, la classique traversée du salar d’Uyuni. Nous avons pédalé sur le plus grand lac de sel au monde avec un groupe de 9 personnes ! Nos amis suisses, Arianne et Samuel, ainsi que notre couple Léa et Cédric. Une première étape vers l’île aux drapeaux pour finir la journée au milieu de rien ! Un bivouac sur le salar accompagné d’un majestueux coucher de soleil. Les mots nous manquent pour décrire ces moments puissants, ce sentiment de liberté et ce paysage époustouflant. Le salar d’Uyuni est un passage très populaire des cyclotouristes. Le fait de l’avoir partagé à 9 personnes a rendu ce moment encore plus prestigieux.
Isla Incahuasi La isla de Incahuasi La “route” On profite du soleil Protection contre le vent afin de manger tranquillement Vélo de Kevin sur le salar Samuel Vue sur le salar Il est important de se couvrir contre le soleil Repas du midi protégé du vent Les derniers au revoir Notre jolie groupe sur le salar Au départ de l’ile
🏝️ L’île Incahuasi
L’équipe de 9 cyclos était toujours au complet ! Après un réveil sous le vent glacial du salar, nous fonçons vers l’île Incahuasi, étape de la journée. L’orientation était relativement simple : tout droit ! Pachamama nous a épargnés, sauf pour la pause déjeuner où le vent commençait à souffler. Nous avons monté une belle installation pour contrer le vent.
Lorsque nous sommes arrivés sur l’île aux cactus, nous avons demandé si nous pouvions dormir sur l’île. Les responsables du site ont l’habitude d’accueillir des cyclos. Nous nous sommes donc retrouvés à dormir dans le musée avec en prime la visite de l’île au coucher du soleil. Un moment rare où nous nous sommes sentis seuls du milieu du désert de sel, les touristes étant totalement absents.
Notre jolie groupe sur le salar
😢 La Fin du Salar
Nous avons quitté nos amis suisses et avons pédalé encore quelques kilomètres avec Léa et Cédric. Un au revoir avec le cœur serré. Nous avons salué notre team de la Casa de Ciclista d’Uyuni. On espère se revoir sur les routes du Monde.
Cette journée s’est terminée avec la traditionnelle photo du salar. La photo de la liberté et donc de la nudité. Après quoi, nous avons réalisé une construction pour contrer le vent et manger à l’ombre.
C’est en arrivant à Tahua que nous avons dit au revoir à cette aventure sur le désert de sel. Une aventure qui restera à jamais marquée dans notre mémoire.
La nuit s’est passée dans une école à Tahua, accueillis par le directeur que l’on devait appeler « El Director ».
Vue sur le volcan Thunupa Vue sur le volcan Thunupa Vue sur le volcan Thunupa La chemin est plutôt bon
🌾 Quinoa
Nous avons longé le somptueux volcan Thunupa avec son magnifique cratère. De nombreux champs de quinoa ont accompagné notre route vers la petite ville de Salinas de Garci Mendoza. Nous avons même eu l’occasion de discuter avec des agriculteurs. Le chemin pour l’atteindre était très agréable avec un timide retour de la verdure.
En arrivant en ville, nous en avons profité pour nous recharger en fruits et légumes, mais aussi en essence. Important pour notre réchaud !
Une sympathique place où il était possible de manger du riz avec un poulet et des frites pour 10 bolivianos, soit 1,30 euro !
Pour dormir, nous avons encore eu de la chance, les portes d’une école nous ont été ouvertes. Une belle installation sur une scène pour dormir à l’abri du vent.
En route vers Luca Un grand merci à Dany centre archéologique d’Alcaya Chez Dany On retrouve de la verdure On va bientôt rejoindre le salar de Coïpasa
🚶♂️ Dany
La route vers le petit village de Luca a été magnifique. Elle a commencé par une belle montée en sortant de Salinas de Garci Mendoza et continué par quelques kilomètres de descente dans les montagnes décorées de cactus.
Nous sommes passés devant le centre archéologique d’Alcaya. En arrivant, le village était vide, un véritable village fantôme. De quoi nous sentir à l’aise pour prendre des photos de ce lieu. Une porte était ouverte dans le centre, nous en avons donc profité pour entrer et utiliser les toilettes. Au moment du déjeuner, que nous avons pris à l’extérieur, un homme est venu nous enguirlander. Il n’a pas apprécié qu’on ait utilisé les toilettes du centre. Il a exigé que nous quittions les lieux sous peine d’appeler les autorités… Nous sommes partis en nous excusant et avons repris notre chemin en direction du salar Coipasa.
En fin de journée, nous avons croisé Ben. Un lama très sociable, qui nous a barré la route pour nous saluer. On t’embrasse Ben, si tu lis ce message.
Arrivés à Luca, une partie de l’équipe s’est chargée d’aller faire des petites courses, tandis que l’autre est allée à la recherche d’un logement.
Nous avons fait la rencontre d’un agriculteur généreux et très bavard : Dany. Il nous a hébergés dans son jardin entourés de ses lapins, ses poules et de ses petits champs délimités de bouteilles d’eau en plastique. Il nous a expliqué que c’était pour réutiliser le plastique jeté par terre mais aussi capter le froid, pour éviter que ses plantes gèlent.
Dany a mangé avec nous le soir autour de nos réchauds en nous racontant de nombreuses anecdotes sur la Bolivie et sur l’agriculture de quinoa. Le lendemain, avant de se quitter, il a conclu notre passage en nous disant : « Ça n’est pas notre taille, notre couleur de peau ou notre sexe qui est important, mais c’est ce que nous avons dans notre tête. » Une belle phrase pour nous faire comprendre que nous sommes tous égaux.
Le milieu du salar avec un panneau Denis sur le salar de Coïpasa Maïwenn sur le salar de Coïpasa Notre petit campement Au petit matin
💧 Le ripio du salar
Après quelques kilomètres à longer le salar Coipasa, nous sommes entrés de nouveau dans un désert de sel. Attention ! Celui-là est complètement sauvage. Nous nous sentions véritablement seuls avec peu de traces de voitures et une texture de sel que nous ne connaissions pas. Un salar bien plus humide que celui d’Uyuni. Il y avait même quelques petits lacs.
Nous devions atteindre un volcan pour bivouaquer et la difficulté du terrain nous a obligés à rouler de nuit pendant 2 heures. Rouler sur un salar éclairé par la lune était une belle expérience.
Arrivés sur le camp, nous avons fait une bonne soupe et n’avons pas tardé pour aller dormir.
Signature de notre passage dans la ville de Coïpasa En route vers la ville On profite de nos derniers instant sur le salar Léa et Cédric avec nous Kevin Denis et MaÏwenn Le vélo de Kevin est un peu salé Il faut bien s’orienter Notre route
🏙️ Coipasa
Après une courte nuit à l’abri du vent, nous avons repris la route sur le salar de Coipasa. Rapide passage dans l’eau sous le regard de quelques flamants roses, et nous avons aperçu la mignonne petite ville de Coipasa. De quoi se ravitailler et déguster un « café » accompagné de tartines de « beurre ».
Au fur et à mesure de notre pause casse-croûte, de nombreux habitants nous ont salués. Un représentant du village nous a même demandé de signer un registre pour témoigner que des touristes français ont trouvé la commune jolie et chaleureuse. Nous étions tout à fait d’accord.
C’était sur cette même place que Léa et Cédric nous ont retrouvés ! Une belle surprise. Nous avons finalement déjeuné ensemble. Puis, quelques minutes plus tard, un Américain à vélo est venu se joindre à nous pour échanger sur les différents chemins à prendre. Décidément, ce village nous aura bien marqués.
Nous sommes partis vers 15 h pour nous rendre à Villa Vitalina, avant que l’orage ne nous tombe dessus. Nous avons eu l’opportunité d’être accueillis chez un habitant dans une pièce privée pour 7 Français.
Notre hôte nous a expliqué qu’il était le « maire » du village pendant trois mois répartis sur l’année avec d’autres villageois. Une obligation en Bolivie pour les habitants nés dans le village. Il a donc mis en pause son travail de chauffeur à La Paz pour contribuer à la gestion de son village natal.
Descriptif de la semaine :
#277 – Uyuni – Salar Uyuni – 46 km – 61 m de dénivelé – Bivouac
#278 – Salar Uyuni – Isla Incahuasi – 56 km – 11 m de dénivelé – Bivouac
#279 – Isla Incahuasi – Tahua – 41 km – 35 m de dénivelé – Bivouac
#280 – Tahua – Salinas de Garci Mendoza – 34 km – 359 m de dénivelé – Bivouac
#281 – Salinas de Garci Mendoza – Luca – 37 km – 279 m de dénivelé – Bivouac
#282 – Luca – Cerro Villa Pucarani – 52 km – 33 m de dénivelé – Bivouac
#283 – Cerro Villa Pucarani – Villa Vitalina – 25 km – 40 m de dénivelé – Hébergés