TOTAL : 18 736 km
Chili
Nous avons traversé une nouvelle fois cette frontière, cette fois-ci à cinq.
Comme d’habitude, la douane a pris un temps incroyable pour pas grand-chose… Une douane désertique où circulent moins de dix personnes par jour !
Suite à cet interminable contrôle et palpation de sacoches, on nous avait informés qu’il restait seulement 12 km de chemin.
On a mis du temps pour y arriver, mais vers 13 h nous avons pu traverser la frontière géographique entre l’Argentine et le Chili. Le changement a été radical, nous sommes passés du chemin à une magnifique route ! Toute l’équipe a été heureuse de retrouver ce beau goudron après plus de 200 km de chemin. Alice a embrassé le sol tandis que Maïwenn a carrément fait une sieste sur la route pendant la préparation du déjeuner.
Là encore, les montagnes nous ont éblouis, les couleurs improbables des roches, ce désert à 4 000 m d’altitude : UN PARADIS, malgré le froid la nuit qui oscille entre -10 et -15 degrés.
Au revoir belle Argentine et bonjour le nord du Chili !
On arrive à la Laguna Agua Caliente On roule au paradis Salar agua caliente Salar agua caliente
🌊 Salar de Aguas calientes
Après une nuit très fraîche, nous obligeant à décongeler nos gourdes au feu, nous avons continué notre route et avons passé un nouveau col à plus de 4 000 m d’altitude. Notre premier au Chili. Une magnifique descente nous attendait, mais il fallait aussi penser aux provisions, car depuis Olacapato, en Argentine, nous n’avions rencontré aucun ravitaillement en nourriture. Nous avons décidé de faire attention à nos réserves et surtout à l’eau. Ce sentier est peu fréquenté donc, dès que nous voyions une voiture ou un camion, nous leur demandions de l’eau.
Après ce col à 4 000 m, nous avons croisé une entreprise surveillée par Guillermo et Alejandro. Ils sont habitués à recevoir des cyclos et nous ont proposé à manger, de l’eau pour nos gourdes mais aussi de l’eau chaude pour le café et le maté. Un grand merci pour leur accueil.
En milieu de journée, le vent s’intensifiait de plus en plus fort, d’ouest en est, donc face à nous. Nous étions pourtant en descente mais impossible d’avancer sans pédaler. Ça nous a laissé le temps d’admirer ce paysage puissant ! Ces montagnes imposantes et ses vives couleurs.
L’équipe commençait à fatiguer et c’est après quelques kilomètres que nous sommes tombés sur un petit paradis caché, au pied du Salar de Aguas Calientes. Un salar splendide et surtout préservé ! Nous nous attendions à passer une nouvelle nuit froide alors nous nous sommes organisés en conséquence : équipements d’hiver, du bois ramassé sur la route pour le feu du soir et du matin, les gourdes stockées dans des sacs à l’abri du froid… Résultat, pas de grand froid et une belle nuit.
Nous avons repris la route pour une ultime montée avant de redescendre en dessous de la barre des 4 000 m d’altitude.
ça donne un bon gout de la suite Le tropique du Capricorne On arrive à Socaire première ville chilienne depuis le paso Sico Liberté !
🏘️ Socaire
Depuis le Salar de Aguas Calientes jusqu’à Socaire, il y a seulement 60 km. Mais ces quelques dizaines de kilomètres nous ont émerveillés. On a principalement descendu et ainsi observé avec attention toutes les couleurs qui nous entouraient, de nouvelles plantes, des odeurs plus fortes et un trafic de voiture plus important. Pour couronner le tout, nous avons vu grandir au loin le Salar d’Atacama ! Nous avons aussi retrouvé de l’oxygène, après avoir passé plusieurs jours à plus de 4 000 m. Il y a tellement de choses à voir dire qu’il est difficile d’énumérer chacune d’entre d’elles. C’était spectaculaire.
Arrivés à Socaire, nous sommes heureux de manger autre chose que des pâtes, de parler avec des Chiliens et de pouvoir manger sans se réserver.
Direction San Pedro de Atacama, dernière grande ville du Chili avant une nouvelle aventure en Bolivie !
Panaderia Frances Marché couvert de San Pedro de Atacama la récompense
🌌 San Pedro de Atacama
Une magnifique étape de terminée : Salta-San Pedro de Atacama. Une sorte d’introduction pour la suite de l’aventure dans le Sud Lipez en Bolivie.
L’arrivée dans cette ville très touristique s’est résumée à l’achat de pains et baguettes dans une boulangerie française. Histoire de réveiller notre palais aux belles saveurs d’un bon pain.
C’était aussi l’occasion de faire un point précis sur la suite ce qui nous entendait en direction de la Bolivie et sur l’une des plus belles parties du Monde : le Sud Lipez. Cette région nécessite beaucoup d’organisation pour la traverser. Il faut compter 7 à 10 jours d’autonomie en nourriture. San Pedro de Atacama est parfaite pour se reposer et se préparer.
Descriptif de la semaine :
#258 – Olacapato – Las Barrancas – 64 km – 192 m de dénivelé – Bivouac
#259 – Las Barrancas – 23CH Paso de Sico – 28 km – 640 m de dénivelé – Bivouac
#260 – 23CH Paso de Sico – Salar de Aguas Calientes – 41 km – 416 m de dénivelé – Bivouac
#261 – Salar de Aguas Calientes – Socaire – 66 km – 499 m de dénivelé – Bivouac
#262 – Socaire – San Pedro de Atacama – 95 km – 291 m de dénivelé – Hébergés